Notre « montée » au Mur des Fédérés, l’année du 150e anniversaire de la Commune de Paris de 1871, était comme chaque année préparée pour que le 1er Mai soit vraiment celui d’un premier Mai de défense des revendications de la classe ouvrière, comme cela avait été le cas pour les Communards de 1871 qui non seulement portaient les revendications mais les mettaient en oeuvre pendant plus de deux mois.
L’URIF FO voulait porter ses revendications fidèles à ce que la Commune portait et défendait et qui disparaissent aujourd’hui sous les fallacieux prétextes de la crise sanitaire.
L’état d’urgence, le couvre-feu et le conseil de défense s’attaquent bien aujourd’hui au mouvement syndical.
Notre demande de nous rassembler au Mur des Fédérés le 1er Mai, en plein air a été rejetée. Nous pourrions le faire mais à 6 et pas plus. Et bien oui il y a, qu’on le veuille ou non, 2 poids – 2 mesures.
Ceux qui demandent l’autorisation et ne l’ont pas et ceux qui passent des soirées clandestines à 40 autour d’un repas allant jusqu’à 400 € et ceux pour qui les messes de Pâques peuvent se rassembler dans une église, serrés les uns contre les autres «sans leurs fameux gestes barrières », sans masques et surtout sans vergogne.
La morale de cette histoire c’est que nous nous rassemblerons place Gambetta à proximité du Mur des Fédérés à plusieurs centaines.
Irons-nous en prison ?
Allez dites-nous vite M. le Préfet si nous aurons le droit de nous rassembler au Mur des Fédérés et Place Gambetta.
Vous voyez que nous sommes, nous, de vrais Républicains !

2 Poids 2 Mesures
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