En un an, le coût de la vie s’est emballé : fuel domestique : +26 %, gaz : +24 %, alimentation : +2.8%, loyers : +1.6%…  Et dans un contexte où le coût de l’immobilier a souvent contraint les travailleurs à augmenter la distance lieu de résidence/travail, les rendant otages malgré eux de la contrainte et du coût des transports, les prix des carburants ont augmenté de 21 % pour le diesel et de 15 % pour l’essence (notamment en raison des taxes qui représentent 60% des prix à la pompe). Le gouvernement s’acharne avec l’annonce de nouvelles augmentations des taxes sur les carburants de façon continue jusqu’en 2022 (au 1er janvier 2019 : +6.5 centimes pour le diesel et +3 centimes pour l’essence), ce qui provoque une légitime colère des salariés qui n’ont pas d’alternative.

En parallèle, la rigueur est de mise sur les salaires, le point d’indice du traitement des fonctionnaires reste bloqué et les retraités ont subi une hausse de la CSG de 25%. Et ce malgré un gouvernement vantant son action en faveur du pouvoir d’achat des plus défavorisés « grâce à la suppression des cotisations chômage » dénoncée par Force Ouvrière car véritable cadeau empoisonné. Le pseudo-gain de 15€ net par mois pour un salaire de 1200€ ne suffit pas pour compenser les augmentations de taxes…  D’une manière plus générale c’est donc l’ensemble des salariés et des retraités qui subit la baisse du pouvoir d’achat en étant ponctionnés de toutes parts.

De longue date, Force Ouvrière, revendique :

  • Le gel et le plafonnement des taxes (TICPE, TVA),
  • La mise en place d’une prime transport obligatoire pour tous,
  • L’augmentation générale des salaires, du point d’indice et des retraites.