Tellement d’évènements se produisent chaque jour qu’il faudrait sortir un communiqué au cours de toutes les journées qui passent. Nous nous contenterons de balayer rapidement tout ce qui nous est annoncé à commencer par « sa majesté » le vaccin contre la Covid qui, à défaut de couler dans les corps, fait couler beaucoup d’encre.
À tout seigneur tout honneur, le Président de la République, qui a raison de se préoccuper des pays qui n’ont pas ce vaccin et qui risquent d’en « crever » s’il ne leur donne pas une partie des nôtres, comme il l’a proposé. Une louable intention…si nous en possédions.
Cette « magnifique » Europe à laquelle il travaille avec acharnement à la réalisation, n’avait pas prévu les doses nécessaires et avait surtout mené campagne pour les payer le moins cher possible. Cela est compréhensible, mais a des conséquences pour les Européens d’une façon générale. En fait, cette Europe est efficace pour faire entrer les dirigeants des 27 dans les clous des 3% de déficit budgétaire mais n’a aucun poids sur les laboratoires pharmaceutiques. C’est là que le Président de la République doit démontrer sa capacité à faire plier ces laboratoires. Bien d’autres pays en Europe ont compris que s’ils ne s’occupaient pas de leur propre approvisionnement, ils seraient dans la « panade ». Les Anglais, Brexit oblige, vaccinent sans difficultés parce qu’ils sont  producteurs; les Tchèques mais aussi les Hongrois font appel aux Chinois et aux russes. Il en est de même des Autrichiens, des Italiens et de quelques autres qui ne vont pas manquer d’en faire autant. Quant aux Chinois et aux Russes ils n’ont pas attendu pour envoyer des vaccins aux pays les plus en difficulté, sans doute avec des arrière-pensées politiques mais en attendant ils fournissent les peuples qui souffrent.
Dans tous les cas de figure, les vaccins ne peuvent être un écran de fumée qui cacherait la réalité politique, économique et sociale qui est celle que nous allons maintenant développer.
Quittons quelques temps le monde des vaccins pour en revenir à la poursuite d’une politique française qui continue à préparer « les lendemains qui ne chanteront pas ».
On a souvent parlé de l’ouverture des marchés à la concurrence, entre parenthèses prônée par la commission européenne, et bénéfique pour le porte-monnaie des Français en précisant que certains pays qui en avaient fait l’expérience, s’en portaient mieux.

PAS DE PACTE SOCIAL-1
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