Samedi 28 novembre, nous étions 200 000 dans les rues de Paris et 50 0 000 dans tout le pays contre la Loi de Sécurité Globale, et ce malgré l’état d’urgence et les tentatives de la Préfecture d’empêcher le
départ en manifestation.
La jeunesse était présente en très grand nombre, son enthousiasme et sa détermination communicatives ont empreint cette journée de manifestation d’une énergie qui a bousculé le gouvernement.
Fragilisé, il tente de manœuvrer en tentant de ré écrire l’article 24, pour mieux faire passer la loi dans son entièreté. Nous le réaffirmons avec force, nous exigeons le retrait de cette loi dans sa totalité : sa logique d’ensemble est celle d’une atteinte grave aux droits démocratiques de toutes et tous.
Si le gouvernement s’acharne à faire passer la Loi Sécurité Globale, c’est pour d’autant plus réprimer les mouvements sociaux, pour faire taire toutes les dissidences et toutes le s contestations. C’est pour imposer d’autant plus brutalement sa politique de casse des droits sociaux du monde du travail et de la jeunesse. Voilà pourquoi l a lutte pour les libertés démocratiques du plus grand nombre et la bataille
pour nos droits sociaux sont les deux faces d’une même pièce.
Le 5 décembre, journée annuelle de lutte contre le chômage, constitue la meilleure occasion pour nous d’affirmer que nous continuerons la mobilisation jusqu’au retrait de cette loi inique, ainsi que contre tous les plans de licenciements et contre les centaines de milliers de suppressions d’emplois dans le secteur privé comme dans le secteur public.
Refusant que le gouvernement réduise notre droit à nous exprimer et à manifester, nous nous saisissons justement de notre droit à sortir dans la rue pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites, passée
en catimini au parlement à la faveur de l’état d’urgence sanitaire et aussi l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage.
Nous invitons les salarié.e.s à se réunir en Assemblée Générales avec leurs organisations syndicale sur leurs lieux de travail pour adopter leurs propres revendications et venir dans la rue ce samedi le s’exprimer, les conjuguer avec la détermination à obtenir le retrait de la Loi Sécurité Globale et à rejeter la politique anti sociale du gouvernement.
Les Unions Régionales Ile de France CGT FO FSU Solidaires avec l’UNEF et l’UNL appellent à manifester samedi 5 décembre 2020 à 14h de la porte des Lilas à la place de la République.

RETRAIT DE LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE CONTRE LE CHÔMAGE ET LES LICENCIEMENTS, POUR NOS DROITS SOCIAUX ET DÉMOCRATIQUES MANIFESTONS EN MASSE SAMEDI 5 DÉCEMBRE

Communiqué Commun Des URIF - Version Définitive
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