Comme tous les ans, on manifeste à travers un ruban rose, notre attachement à la lutte contre le cancer du sein.

Mais rien ne vaut la prévention pour lutter contre un cancer, c’est ce que préconise le conseil de la CPAM de l’Essonne, où siège des représentants de l’Union Départementale FO de l’Essonne.

Depuis de trop nombreuses années, il est de notoriété publique que le travail de nuit favorise le cancer du sein.

« Un sur-risque de 26% avant la ménopause

Elles montrent que parmi les femmes non ménopausées, le travail de nuit (défini comme un travail d’au moins trois heures entre minuit et 5 h du matin) augmente de 26% le risque de cancer du sein. »

C’est ce qu’indique « une étude conduite par une équipe Inserm apporte de nouvelles informations sur l’association entre le travail de nuit et le risque de cancer du sein, grâce à la ré-analyse de cinq études permettant de retracer l’exposition au travail de nuit chez plus de 13 000 femmes. »

Et pourtant, de nombreuses lois ont su favoriser le travail en soirée et de nuit, même dans des secteurs qui n’ont pas d’obligation à le faire. On ne peut pas comparer un service d’urgence d’un hôpital et une usine AMAZON par exemple.

C’est pour cela qu’il faut lutter contre le travail de nuit pour réellement lutter contre le cancer du sein.