SUSPENSION, PARENTHÈSE, REPORT… NE SONT PAS DES SYNONYMES D’ABROGATION !
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté, le 14 octobre, un discours de politique générale que le gouvernement voudrait “rassembleur” et “responsable” avec à la clé une suspension de la contre-réforme Borne…
Le Président de la République, depuis l’étranger, annonce le 21 octobre que « la réforme des retraites présentée était une réforme nécessaire (…) le 1er ministre a fait un choix pour apaiser le débat en proposant le décalage d’une échéance. Ça n’est ni l’abrogation, ni la suspension« .
L’Union Départementale FO 91 tient à dénoncer les manœuvres, les effets d’annonce, les contre-vérités, les ambiguïtés, le tout accompagné de renoncements lourds de conséquences sociales.
- “Suspension ou du décalage” de la réforme des retraites : une manœuvre, pas un progrès.
Les annonces contradictoires entre le Président de la République et son premier ministre confirme que la loi n’est ni abrogée, ni remplacée : elle reste en vigueur. Les salariés, dans leur grande majorité, continuent de subir le report de l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation. Parler de “mise entre parenthèses” est une contre-vérité : rien n’est suspendu dans les faits, seule la relance d’une nouvelle réforme est différée… après 2027 !
Un premier pas devant un gouffre social…
➡️ L’UD FO 91 exige l’abrogation pure et simple de cette réforme injuste, et non un simple report électoral, pour ouvrir les perspectives d’un retour à la retraite à 60 ans à taux pleins.
