Le confinement n’aura pas atteint la combativité des militants FO pas plus d’ailleurs que des travailleurs d’une façon générale. Après avoir déposé auprès de la préfecture de police notre volonté de nous rassembler le 16 juin au matin place de la République et de manifester avec les personnels de santé l’après-midi, nous obtenions un refus du Préfet de police le jour même de notre demande…au nom de quoi ? Mais le
conseil d’état dès le lendemain levait toutes les interdictions.
L’URIF FO, quant à elle, avec ou sans autorisation aurait fait son rassemblement et aurait manifesté.
Le 16 juin au matin, ce sont donc 200 militants de l’URIF FO qui se réunissaient, place de la République, pour réaffirmer leurs positions et revendications à l’égard de tous ceux qui se sont engagés, souvent en affrontant des risques majeurs sans moyens de protection, d’abord dans tous les services de santé et en médecine de ville où l’épidémie touchait tous ceux qui n’avaient cessé de manifester pour dire leur
souffrance au travail et le manque de moyens ne permettant pas d’accomplir toutes leurs missions. Mais nous devions également revendiquer pour tous les personnels de l’éducation nationale, eux aussi sans moyens, qui accueillaient les enfants et accomplissaient leur mission première d’éducation. Nous devions réagir pour exiger des moyens et des conditions décentes de travail, sans oublier l’évolution des salaires
des personnels du nettoiement et de la collecte des déchets, du retraitement de ceux-ci ; d’une façon plus générale de tous les personnels des collectivités territoriales qui assuraient leur mission au service de tous les autres.
Le 16 juin, place de la République, l’URIF FO tenait à marquer sa solidarité et poser les revendications pour tous les personnels de la SNCF, de la RATP, d’EDF et d’ENGIE (GDF), de la Poste et des Télécoms, des Finances et bien d’autres sans qui la vie aurait été bien compliquée voire impossible.

TOUJOURS LA-2
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