La mobilisation d’hier était plus importante que celle du 19 janvier 2023. 2 800 000 manifestants dans toute la France dont près de 500 000 à Paris. Y compris dans les communes de 17 000 habitants, plus de  5 000 manifestants s’opposaient à la réforme des retraites.
Il n’y a pas de pari à gagner mais tout simplement de faire la démonstration à l’exécutif que les salariés, les
retraités, les Français majoritairement font confiance aux organisations syndicales pour s’opposer, contrairement à ce que le gouvernement affirme, à la destruction de la retraite par répartition et à la solidarité entre générations.
Les débats en commissions ont débuté à l’Assemblée nationale. Les députés doivent très largement tenir
compte de ce qui s’est passé encore hier, après le 19 janvier, dans la rue. Ils doivent en tenir compte car les manifestations dans leurs circonscriptions étaient à la hauteur de tout ce qui s’est passé dans les 250 rassemblements en France.
La Première ministre, après cette vague puissante, calme et revendicative, après ses déclarations  » Il n’y a rien à
négocier sur les 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation », annonce que les travaux à l’Assemblée nationale peuvent contribuer à l’amélioration du projet de loi et à son enrichissement : sur quoi ?
– L’âge de départ

– L’allongement de la durée de cotisation

– Les régimes spéciaux

– Les dispositions inégalitaires touchant de nouveau les femmes etc…

Pas dupes ceux qui manifestaient et faisaient grève hier ! Pas dupes ceux qui en manifestant revendiquaient le
retrait du projet de loi.
L’exécutif est « aux abois », il sait que la puissance du mouvement se développe comme cela a été le cas en 1995
et où le « droit dans ses bottes » du Premier ministre basculait en un retrait devant la puissance de la grève et des manifestations.

#0b - LA VAGUE
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