La puissante grève du 19 janvier qui touchait tous les secteurs du public et du privé, a entrainé des manifestations historiques, avec plus de 2 millions de salariés, de retraités, de chômeurs, de jeunes dans les rues y compris dans des communes où on ne s’attendait pas à un tel déferlement.
Il est incontestable que ce puissant mouvement fait fléchir l’exécutif dans ses certitudes et dans sa volonté de passage en force.
Oui ! Vous avez gagné en faisant grève et en manifestant. De nombreux députés de la majorité, comme les Républicains, ne veulent pas voter ce projet de loi et l’affirment de façon déterminée en constatant la puissance de la mobilisation et de ce que leurs électeurs leur disent dans leurs circonscriptions.
La position du Président de l’Association des Maires de France et les nouvelles prises de position du Président du Conseil d’Orientation des Retraites démontrent que notre mobilisation est déterminante.
Nous n’avons jamais été aussi près d’obtenir le retrait de ce projet que nous condamnons avec force parce qu’il impose deux années supplémentaires de travail, parce qu’il poursuit tous les aspects condamnables de la réforme Touraine en imposant des trimestres supplémentaires de cotisations.
Parce qu’il ne tient aucunement compte de la pénibilité au travail et qu’il décide de faire disparaitre les régimes spéciaux, parce qu’il pénalise lourdement les femmes qui devront cotiser davantage et qui partiront en retraite plus tard.
Parce que c’est un mensonge de dire que la retraite à 1200 € pour ceux qui sont partis et ceux qui vont partir est une avancée considérable alors que nous voyons déjà que la disposition brute est difficile à mettre en œuvre et que certains sont déjà éliminés dans ce qui pourrait être appliqué.
En bout de course, personne n’est dupe que l’exécutif veut mettre la main sur les retraites et leurs financements. Personne n’est dupe qu’en bout de course tout le monde, travailleuses et travailleurs, seront perdants.
ON EST LÀ ! ON EST LÀ !
LE 31 JANVIER 2023
L’appel de 13 organisations syndicales et de jeunesse a déjà fait bouger l’exécutif.
Préparer le 31 janvier c’est poursuivre la mise en œuvre des assemblées générales dans les entreprises.
C’est organiser des réunions de toute nature permettant que le 31 janvier soit une nouvelle fois une action de grève et de manifestations qui démontrera que l’exécutif, très affaibli, doit retirer son projet de loi rejeté par 2/3 des Français.
Ce dernier demande aux organisations syndicales d’être responsables. C’est lui qui ne l’est pas en rejetant ce que les Français lui disent ! C’est lui qui n’est pas responsable en ne voulant pas entendre ce que lui disent 2 millions de salariés qui défilent dans la rue et des pourcentages de grévistes impressionnants dans les entreprises.
En faisant grève le 31 janvier, en manifestant le même jour, nous allons gagner car l’exécutif est aux abois !
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