Pour la même intervention Covid, le Président de la République nous promet une nouvelle fois du sang et des larmes. D’abord pour les personnels soignants, les personnels des EHPAD, les personnels des soins à domicile, qu’il considérait il y a un an comme les véritables héros de la pandémie, applaudis tous les soirs à 20H par la population, à qui on annonce aujourd’hui « le vaccin ou la punition » pouvant aller jusqu’au licenciement. Licenciement dites-vous, alors que nous savons que nombre de personnels soignants démissionnent parce qu’ils n’en peuvent plus et ne sont toujours pas reconnus dans leurs métiers. Un déficit de recrutement de personnels soignants formés qui seraient utiles dans une période où l’hôpital manque cruellement de personnel.
Mais voilà comment « les certitudes » du Président – c’est lui qui le dit – le conduisent à considérer que non vacciné, un personnel soignant de l’hôpital, d’un EHPAD ou de soins à domicile est un délinquant.
Après nous avoir imposé l’état d’urgence sanitaire, le couvre-feu, la loi de sécurité globale, il s’interroge sur la nécessité de l’obligation pour tous de se faire vacciner, comme il imposera aux chômeurs la nouvelle application de la loi sur l’assurance chômage alors qu’il sait pertinemment que beaucoup d’entre eux, avec cette nouvelle loi appliquée au 1er octobre, rejoindront la cohorte des précaires et ceux vivant en dessous du seuil de pauvreté.

AU SERVICE DU CAPITAL
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