CONTRE L’ÉCONOMIE DE GUERRE POUR LA SATISFACTION DES REVENDICATIONS !

CONTRE L’ÉCONOMIE DE GUERRE POUR LA SATISFACTION DES REVENDICATIONS !

Le bureau de l’URIF FO, réuni le vendredi 21 novembre, tient à exprimer son indignation devant les propos du général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées françaises, qui après avoir déclaré « Il faut accepter de perdre ses enfants », s’est adressé aux maires pour leur demander de faire des coupes dans les budgets des services publics afin de financer l’économie de guerre. Pour le bureau de l’URIF FO, la lutte contre la guerre se confond avec la lutte contre le budget Macron-Lecornu Nous ne sommes pas dupes des transactions menées par le gouvernement pour obtenir ce qu’ils appellent « la stabilité » et qui en réalité n’est que la volonté de maintenir au pouvoir un exécutif qui quel que soit le Premier ministre et le gouvernement, continuera à exécuter la politique que porte le Président de la République depuis 2017 et sans doute d’ailleurs, bien avant lorsqu’il était ministre.
La soi-disant suspension de la loi de retraite n’est qu’une arnaque. Le Président de la République a annoncé qu’elle n’était pas une suspension mais un décalage qui, dès la prochaine élection présidentielle, permettra après un an de débats et de réunions dans le cadre d’une énième conférence sociale de déboucher sur l’aide apportée au nouveau président pour qu’il engage une autre réforme basée sur la retraite à points ou (et) sur la capitalisation.
Notre Confédération, la CGT FO, reste sur la retraite par répartition et n’acceptera certainement pas pendant un an de détruire celle-ci en cogérant et en co-légiférant pour mettre en place capitalisation et retraite à points, comme le gouvernement l’a décidé dès à présent et en sachant que certaines organisations les accompagneront pendant la durée de la conférence sociale et au-delà bien évidemment.
« Le décalage » voulu par le Président de la République n’est rien d’autre que la mise en œuvre des 64 ans et de l’accélération du calendrier Hollande/Touraine sur le nombre de trimestres pour une retraite à taux plein. Il n’est pour nous aucunement une brèche en vue de son abrogation et encore moins d’un retour au 60 ans et 37,5 ans.
Quant au PLFSS, il fait la démonstration dans les discussions qu’il est bien marqué par « l’effort de guerre » qui va consister à débloquer les fonds pour l’armement au détriment de l’hôpital qui va souffrir de nouvelles attaques sur les effectifs, sur les structures des hôpitaux de proximité et sur les urgences.
Il en sera de même pour notre école publique où tous constatent que là aussi les fermetures de classes n’ont jamais été aussi importantes, que le nombre de postes s’écroule.

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