ENCORE LÀ !

Ce 2 octobre 2025, à l’appel de toutes les confédérations syndicales et des organisations syndicales et de jeunesse, pour s’opposer à l’effort de guerre et à toutes les mesures d’austérité que les différents gouvernements qui se succèdent depuis quelques mois, a encore démontré la combativité des travailleurs.
Plus de 600 000 manifestants dans toute la France, 140 000 à Paris. C’est ce que les salariés, les retraités, les chômeurs, en manifestant, ont voulu faire la preuve qu’ils ne se laisseront pas « tondre la laine sur le dos ».
L’URIF FO, à l’appel de la CGT-FO, a voulu rappeler ses revendications et notamment celles de l’abrogation de la loi retraite et du maintien des régimes spéciaux mais également celles de l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux, celles de la défense des services publics… de tous les services publics qui continuent à être privatisés. La défense de l’hôpital, de l’école et de la sécurité sociale qui a 80 ans aujourd’hui.
L’URIF FO continue à rappeler sa détermination à lutter contre les milliards pour l’armement et la guerre et les restrictions pour les 3 versants de la fonction publique mais également contre toutes les attaques contre les retraites et particulièrement la volonté de faire disparaître les 10% d’abattement sur les impôts touchant les anciens.
Dans le même temps où les entreprises (celles du CAC 40) enregistrent des abattements et des aides représentant des milliards d’euros alors qu’elles mettent en place les plans de licenciement sans justification aucune.
L’URIF FO soutient les propositions de la CGT-FO qui proposait 3 jours consécutifs d’actions, de grèves, de manifestations aux autres centrales pour bloquer l’économie. Elle proposait également la tenue d’assemblées générales qui décideraient de grèves reconductibles. C’est ce qui permet de ne pas retomber dans les actions « saute-mouton » qui démobilisent les salariés.
Si nous devons gagner face à ce gouvernement aussi illégitime que les précédents, nous devons nous engager résolument dans ce processus.
Les salariés disent : Pas d’action chaque semaine ».
Assemblées générales qui décident de bloquer dans le temps !