La pénurie, dans les transports en commun, est avant tout sociale. De nombreuses publicités apparaissent de partout pour recruter dans tous les services de la RATP.
Pas assez de salariés pour faire face aux retards, aux suppressions de bus ou autres… ça n’est plus possible.
Pourtant, les années précédentes nous n’avions pas à subir une telle situation insupportable dans les transports en commun.
En Essonne, les usagers dépendent de 3 lignes de RER, le B (mixte SNCF et RATP), le C et le D et d’une multitude de lignes de bus, de tramway et bientôt le métro, pour la plupart RATP et ou de filiales RATP et SNCF.
Entre hier et aujourd’hui, une seule chose a changé… la volonté de baisser le coût des transports en commun par un appel d’offre qui vise principalement le social. La Région, Mobilité Ile-de-France, les entreprises RATP et SNCF se sont, main dans la main, attaquées aux statuts, aux accords d’entreprises des salariés du secteur.
Toute l’attractivité de ces entreprises de références sociales disparaît. Comment s’étonner de voir partir des salariés et ou d’avoir des difficultés de recrutement ?
Les économies ne seraient pas suffisamment importantes que les directions traînent aussi des pieds pour augmenter les salaires. Comme partout, l’ensemble des salariés de ces entreprises a subi l’augmentation du coût de la vie.
L’Union Départementale FO de l’Essonne soutient ce mouvement naissant, comme elle a soutenu les salariés de KEOLIS MEYER lors de leur dernière grève.
Les militants FO Cheminot sont très clairs « Le président annonce la fin des régimes spéciaux : nous lui répondrons par la grève ! »
Chaque grève est un point d’appui !
Oui, c’est la multitude d’attaques gouvernementales et patronales qui réunit les conditions pour organiser la riposte interprofessionnelle nécessaire.
RASSEMBLEMENT LE JEUDI 10 NOVEMBRE 2022 A 10H00
DEVANT LE SIEGE DE LA RATP (QUAI DE LA RÂPEE PARIS 12ème)
