Depuis début janvier, le Conseil Départemental a supprimé le gardien de la Maison des Syndicats, estimant qu’il n’y a plus nécessité de répondre à ses obligations de service public et dans sa grande mansuétude, a consenti à laisser une présence d’accueil et ce, jusqu’à fin juin !

Ce qui signifie que dès juillet, l’accès à la Maison des Syndicats ne sera plus libre comme son « statut » lui permet.
Depuis deux ans, le Conseil Départemental a affiché son ambition de remettre en cause la réponse aux salariés sur leurs difficultés et de fait, entraver l’exercice et les devoirs qui incombent institutionnellement aux syndicats, qui en plus, doivent répondre à un afflux de salariés envoyés par la Direccte, les Prud’hommes, et autres juridictions pour préparer leur défense, car dépourvus de toute aide.

Dans ce même temps, les négociations étaient engagées pour rediscuter la convention d’occupation, le Conseil Départemental en juin a rompu unilatéralement les discussions, nous laissant sans nouvelles.

Alors que nous connaissons une remise en cause des moyens syndicaux du fait de la nouvelle mise en place des comités sociaux et économiques, et que nous devons malgré tout répondre aux sollicitations institutionnelles et obligatoires, nous nous retrouvons dans l’obligation de faire face à un département qui entend en plus nous imposer des problèmes de gestion qui ne peuvent être de notre responsabilité.

Malgré deux courriers sans réponse de la part du Président du Conseil Départemental à ce jour, nous réaffirmons que nous sommes toujours dans l’attente d’une reprise de discussions et exigeons, dans le seul intérêt des salariés, que les moyens soient remis sur la Bourse Départementale du Travail.

Communiqué des Unions Départementales de l’Essonne

FO, CGT, CFDT, CFTC, CGC, FSU, UNSA