Le Président candidat dans sa déclaration d’hier a été très clair sur un point : la contre-réforme des retraites ne sera pas mise en oeuvre avant la fin du quinquennat.
En effet, elle ne peut se concrétiser aujourd’hui sous peine de se contredire avec une déclaration précédente où il s’engageait à ne rien initier tant que la pandémie ne serait pas derrière nous.
Formidable clarté sur la disparition des régimes spéciaux, sur l’augmentation des trimestres cotisés et sur l’âge de départ. On peut cependant toujours se poser la question de savoir si ce sera 64, 65 ou 67 ans.
Clair également sur la nécessité de s’engager dans un nouveau programme de centrale nucléaire, alors qu’il disait le contraire il y a quelques mois lors de la fermeture de Fessenheim. Au fait, construction d’EPR ou de microcentrales comme il le portait il y a quelques semaines ?
Clair aussi sur l’assurance-chômage où le dispositif qu’il a mis en place et qu’il annonce en renforcement va faire souffrir quantité de demandeurs d’emploi qui ne seront plus indemnisés et qui se retrouvent à rejoindre le rang des précaires et de ceux qui vivent de plus en plus nombreux en dessous du seuil de pauvreté.
Certains affirmaient dès hier soir que le président de la République était le représentant des lobbies nucléaires. Nous avons pour notre part eu le sentiment qu’il était plutôt le commercial des laboratoires Pfizer.
3 doses, 4 doses, 5 doses, finalement c’est comme l’âge de départ en retraite !

PRESIDENCE DE CAMPAGNE-1
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