Les salariés de KEOLIS MEYER (SNCF) n’en peuvent plus de leur niveau de salaire au rabais.
C’est près de 15% de différence en moins que des collègues des autres compagnies (filiales de la SNCF ou RATP).
Depuis jeudi 13 octobre, la grève se durcit et s’amplifie avec des pointes de 80% de salariés.
Même la régulation s’y met.
Entre les problèmes de fin de mois et les pressions quotidiennes, tout est réuni pour motiver les salariés à montrer leur mécontentement.
Sans oublier les affaires devant les tribunaux pour bénéficier de la bonne convention collective qui impacte la rémunération et que les salaires soient calculés et payés en temps et en heures.
La besace est pleine, c’est le ras-le-bol.
Courant août, eux aussi seront victimes de l’appel d’offre de la région… celui qui a fait tomber l’ensemble des accords dans toutes les entreprises de la région qui ont changé de nom d’entreprise par un jeu de chaises musicales. Ce tour de passe-passe se limite à un partage du gâteau entre les filiales RATP et SNCF qui reprennent essentiellement des filiales SNCF et RATP. La ficelle est grosse.
Les salariés de MEYER se retrouveront sans représentant entre janvier et août, si les mandats ne sont pas prolongés.
Et on s’étonne de la pénurie de chauffeurs ? Les responsables des galères quotidiennes des usagers sont connus de la région IDF au directeur du site de KEOLIS MEYER.
L’Union Départementale FO de l’Essonne soutient ces actions de grève et juridique face à l’injustice sociale permanente qui règne dans cette entreprise.


Soutien aux grévistes chez KEOLIS MEYER :

https://www.leetchi.com/c/soutien-aux-grevistes-keolis-meyer?utm_source=whatsapp&utm_medium=social_sharing

2022-10-19 Grève Keolis Meyer
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