Alors que des salariés sont en grève depuis plus de deux semaines, à l’appel des organisations syndicales, pour la défense des salaires et de l’outil de travail, cette nuit, des personnes se sont attaquées aux camions du SIVOM.
Des pneus crevés, des pare-brises peints, des tags avec des insultes… la question reste entière. Qui a intérêt de casser la communauté de travail ?
Des personnes qui voudraient discréditer les grévistes comme cela a été fait tout au long du mouvement ?
Des personnes qui voudraient détourner le mouvement qui appartient aux grévistes, pour d’autres raisons ?
Les camions qui ont été vandalisés ne sont pas ceux à changer. Ce qui démontre la stupidité de ces actes qui vont à l’encontre des revendications des grévistes.
Le Syndicat FO du SIVOM, avec l’appui de l’Union Départementale FO de l’Essonne, condamne les accusations visant les grévistes par une responsable. Elles devront être assumées et elles doivent cesser immédiatement, cela relève de la responsabilité de la direction.
Déjà, les membres du SSCT et du CHSCT vont demander qu’une enquête soit menée par les instances du personnel conjointement avec les présidents des instances. La lumière doit être faite sur les circonstances de ces actes et si les camions n’ont pas été plus détériorés, pour écarter tout danger.
Le syndicat FO du SIVOM, avec le soutien total de l’Union Départementale FO de l’ESSONNE, condamne tous les actes de violence, ainsi que les dégradations qui vont à l’encontre de la communauté de travail du SIVOM. Les revendications demeurent, dont le renouvellement des camions en mauvais état.
Tout acte qui va à l’encontre de la sécurité psychique ou physique des salariés est inacceptable, dont les messages de stigmatisation des grévistes.

2023-04-17 SIVOM
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