Le 13 décembre dernier, des employés et cadres de la Sécurité Sociale étaient en grève à l’appel d’une intersyndicale nationale (FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, SUD). Mais pour l’Essonne, seul le syndicat FO des Employés et Cadres de la Sécu de l’Essonne était fortement représenté devant l’UCANSS à Montreuil. Déterminé, les militants FO ont appelé à une mobilisation locale dès le lendemain, jour où le Conseil de la CPAM se réunissait.

Dès l’ouverture du Conseil, le chef de file FO à la CPAM (représentant des assurés) a dénoncé la dégradation des conditions de travail au sein de notre caisse qui a pour conséquence des retards de traitement des dossiers dont 50 000 bénéficiaires (en attente de l’être…).

Qui dit retard, dit mécontentement justifié ! Comment se faire soigner si on ne peut pas bénéficier de la prise en charge de la Sécurité Sociale ? De nombreux salariés repoussent des actes médicaux car ils ne peuvent pas faire l’avance des frais.

Malheureusement, c’est le premier agent qui tombe sous la main d’un assuré insatisfait qui fait les frais de sa colère. Dans les accueils, les agents n’en peuvent plus de ne pas pouvoir donner au moins un délai pour faire patienter les assurés. Les deux, agent et assuré, n’ont rien à voir avec la situation, ils la subissent tous les deux.

Mais on ne peut pas détourner les agents de leurs missions et embaucher des intérimaires pour traiter des dossiers confidentiels et ne pas se rendre compte qu’au bout il y aura des problèmes.

Les coups sombres du gouvernement dans les comptes de la Sécu et le fait de faire supporter les coups du COVID sur les comptes de l’Assurance Maladie, comme les gardes d’enfant, permettra encore une fois aux gouvernements de se cacher derrière « le trou de la Sécu » pour faire de nouvelles contre-réformes pour détruire notre plus belle conquête ouvrière.

L’Union Départementale FO de l’Essonne soutient les actions menées par ses représentants au conseil et ses militants qui défendent leur outil de travail « LA SECURITE SOCIALE » au bénéfice de l’ensemble des assurés sociaux et des agents de la Sécurité Sociale.

L’amélioration de cette situation passe évidemment par la satisfaction des revendications portées comme l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation des postes, le maintien des usages, une meilleure organisation des services, et des embauches en CDI à temps plein.


L’intégralité du journal de l’UD FO 91 en PDF :

https://www.udfo91.fr/download/le_syndicaliste_fo_91/Journal-mars-2022-BD.pdf