Les Confédérations syndicales, les organisations nationales CGT-FO, CGT, FSU, SOLIDAIRES et les organisations de jeunesse UNEF, FIDL, UNL et MLN qui viennent de se réunir ont décidé d’une action nationale, le 5 octobre 2021.

L’URIF FO considérant qu’il ne peut y avoir de réussite d’action sans que les assemblées générales se soient tenues et que notre engagement soit réel dans tous les mouvements qui ont eu lieu pendant la période des congés en les soutenant et en y participant comme l’ont fait de nombreux militants et adhérents au cours des derniers samedis, se prononce comme les manifestants pour le retrait du passe sanitaire. Elle portera ses revendications lors des manifestations du 5 octobre 2021.

Au-delà de cette revendication essentielle, l’URIF FO considère que le Président de la République n’a pas abandonné sa volonté de mettre en place son système de retraite par points et imposer rapidement l’âge de départ à 64 ans.

C’est aussi inacceptable que la réforme de l’assurance chômage qui va plonger de nombreux demandeurs d’emplois dans la précarité et la pauvreté.

C’est aussi inacceptable que leur volonté d’obliger les personnels hospitaliers, les salariés en contact avec du public à se faire vacciner comme ils le feront pour tous dans les périodes futures.

C’est aussi inacceptable que de dire que l’hôpital est débordé dans le même temps où les précédents Présidents ont supprimé des milliers de lits et que le Président actuel à lui seul en a supprimé 7500 par an, dans le même temps où les postes ont été supprimés, sans tenir compte de la réalité de la situation sanitaire.

C’est aussi inacceptable que de vouloir sanctionner les salariés qui ne sont pas vaccinés et ne possèdent pas de passe sanitaire.

C’est aussi inacceptable que d’entendre le Ministre de l’Éducation Nationale indiquer qu’il n’y aura pas de passe sanitaire à l’école dans le même temps où les enseignants stagiaires devant faire leur pré-rentrée à la Sorbonne et au lycée Henry IV étaient obligés, le 25 août, d’en présenter un.

C’est aussi inacceptable de constater que des entreprises ne peuvent assurer leurs commandes et mettent leurs ouvriers en chômage technique parce qu’ils n’ont plus de matériels pour le montage de semi-conducteurs pour les voitures alors que l’assurance était donnée par l’exécutif que les délocalisations c’était terminé. Nous avons hélas dû le constater pour les médicaments et le matériel pour les services d’urgences de l’hôpital qu’il a fallu importer.

C’est aussi inacceptable de constater que l’inflation a progressé de 1,9%, que le prix de l’essence est au plus haut, que le gaz et l’électricité n’ont jamais augmenté autant.

L’exécutif devrait se souvenir que c’est ce qui avait déclenché le mouvement des gilets jaunes et qui se transforme en mouvement contre le passe sanitaire mais qui ne manquera pas de reprendre la nécessité de lutter contre toutes les attaques conduisant à la misère.

Dans le même temps, aucune négociation sur les salaires et sur les retraites conduisant à plus de précarité et à l’augmentation du nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté.

Il faudra plus d’une journée de manifestation et même de grève pour faire tomber tout ce qui est inacceptable. Il ne faudra pas renouveler les actions « saute-mouton » chaque semaine si l’on veut faire tomber tout ce qui est inacceptable.

La lutte déterminée doit être portée par des revendications claires. L’urgence est d’obtenir le RETRAIT du passe sanitaire. L’urgence est de briser l’obligation de se faire vacciner. L’urgence est de faire sauter toutes les dispositions conduisant à faire disparaitre toutes nos libertés.

L’urgence c’est de faire grève et d’arrêter l’économie pour retrouver les conquêtes du Conseil National de la Résistance et les luttes menées entre 1936 et 1945.

Paris, le 2 septembre 2021

5 OCTOBRE RETRAIT DU PASSE SANITAIRE
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